loi pour entreprendre en agriculture

loi égalim

C’est dans ce contexte que Jeunes Agriculteurs et la FNSEA ont pris connaissance de la proposition de la Rapporteure du texte au Sénat de suspendre l’application du relèvement du Seuil de Revente à Perte jusqu’en 2025.

 

Nous dénonçons cette initiative qui risque d’avoir des effets dramatiques pour l’ensemble de la filière : certains distributeurs n’attendent que ce signal pour relancer une guerre des prix touchant l’ensemble des produits alimentaires. Prendre ce risque est inconcevable, voire irresponsable !

 

Ce dispositif a été efficace depuis son entrée en vigueur pour stopper la guerre des prix : depuis le démarrage des Etats Généraux de l’Alimentation, il existe un consensus entre la plupart des acteurs de la filière – qui se veulent en position de responsabilité devant l’enjeu de la souveraineté alimentaire - pour redonner de la valeur aux produits alimentaires.

La mesure n’est pas pour autant à l’origine de l’inflation alimentaire subie actuellement par le consommateur.

Ce sont deux rapports - un du Gouvernement, l’autre de l’Inspection Générale des Finances - qui l’ont démontré fin 2022 (+0,17 % d’inflation attribuée à la loi).

 

Cette proposition est donc la source potentielle d’une grande déstabilisation des négociations commerciales qui entrent actuellement dans leur dernière ligne droite. Au regard du contexte de hausse des charges subie par l’ensemble des maillons, ces négociations sont extrêmement tendues et une telle possibilité ouvrirait la porte à un retour de la guerre des prix, alors que les opérations de communication sur des prix cassés se multiplient.

 

L’adoption d’un tel amendement donnerait le coup de grâce à notre filière et au travail de l’ensemble des agriculteurs. Alors que le Sénat a l’occasion d’apporter des ajouts pertinents à la PPL à la suite de son passage à l’Assemblée nationale, il est finalement prêt à détricoter le texte et servir sur un plateau la filière aux partisans du prix le plus bas.

Sabri Derradji et Thomas Debrix

 

La FNSEA et Jeunes Agriculteurs appellent au strict respect des lois EGALIM et s’alarment des conclusions qui montrent de réelles remises en cause des dispositions de lois EGALIM, et qui ouvrent la voie à une nouvelle fragilisation des revenus des agriculteurs.

 

En effet, il est révélé un retard significatif dans la conclusion des contrats entre fournisseurs et distributeurs, et souligné un manque de sérénité dans les négociations, notamment en raison d’une pression tarifaire à la baisse de la part de la grande distribution. Cette pression se concentre principalement sur le prix de la matière première agricole (MPA).

 

Cette situation est inacceptable alors que les coûts de production, particulièrement en matière d'énergie et de salaires, ont augmenté de 3,6% en 2023 selon l'INSEE. Pour la FNSEA et Jeunes Agriculteurs, ceci est une atteinte manifeste à la sanctuarisation de la MPA établie par la loi EGALIM et au principe fondamental de construction du prix en marche avant.

La FNSEA et Jeunes Agriculteurs attirent aussi l’attention sur la situation des marques de distributeur (MDD), qui dépassent un tiers de l’offre de la grande distribution. La tendance à l'expansion des MDD, en particulier en entrée de gamme, ne doit pas favoriser une préférence pour les produits importés.

Sans action corrective forte et rapide, ces orientations néfastes auront des conséquences directes sur la pérennité des exploitations agricoles françaises et la souveraineté alimentaire de la France.

 

C’est pourquoi la FNSEA et Jeunes Agriculteurs appellent à l’application sans compromis des dispositions des lois EGALIM : il est essentiel que la sanctuarisation de la MPA soit respectée dans toutes les négociations pour garantir l'intégration complète des hausses de coût de production dans les prix de tous les produits commercialisés en France. Cela doit également être le cas pour les produits achetés via des centrales situées à l'étranger.

 

Nous appelons également à la mise en œuvre de tous les moyens de contrôle et de sanction existants pour sauvegarder le principe essentiel de la construction du prix en marche avant. C’est la seule voie pour assurer aux agriculteurs un revenu décent, qui leur permettra de relever le défi de la souveraineté alimentaire dans un contexte de planification écologique.

 

Nous comptons sur les résultats de la mission d’audit confiée à l’Inspection Générale des Finances (IGF) par le Ministre Bruno Le Maire, à la demande de la profession, pour objectiver les impacts de ces négociations.

 

 

Renan Morgat et Rémi Rossi JANAT

 

 

Adopte la JA attitude avec ton kit des vendanges!

 

 

Il est temps pour nous, Jeunes Agriculteurs de l’Hérault, de vous annoncer la sortie de notre

kit spécial vendanges et de vous dévoiler son contenu ! 

 

Si toi aussi, tu es fier de ton engagement aux Jeunes Agriculteurs alors porte haut et fier les couleurs de JA !

 

Dans le kit, tu trouveras : 

  • 1 décapsuleur, essentiel pour les apéros d’après réunions
  • 1 stylo qui t’aidera à affronter les déclarations de tes récoltes
  • 1 batterie de téléphone rechargeable pour être joignable même au milieu de tes vignes
  • 1 casquette pour te protéger du beau soleil héraultais
  • 1 polo pour rester couvert en toutes circonstances (existe en rouge ou noir)

Comme notre Secrétaire général Rémi Dumas, adopte la JA attitude pour devenir le plus cool des agriculteurs !

 

Le kit complet est à 15€ ! 

 

 


Cet été, mangez et buvez Français !

 

 

Fruits, légumes, poissons, viandes et vins : cette année optez pour un été 100% français. En pleine saison estivale, les Jeunes Agriculteurs souhaitent une nouvelle fois attirer l'attention des consommateurs sur leur façon d'acheter et de consommer. 

 

Depuis 2015, le secteur viticole se bat contre les pratiques déloyales et inacceptables que suivent certains négociants et supermarchés. Vous avez certainement entendu parler des pratiques frauduleuses sur l’étiquetage des bouteilles de vin mentionnant une origine française, alors qu’il s’agit d’un vin étranger. Nous retrouvons la même problématique pour les fruits, les légumes, la viande, etc. La colère exprimée par les agriculteurs a donné lieu à des contrôles de la part de la DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes) entre 2016 et 2017. Ces contrôles ont permis de montrer qu’il y avait des malversations. Nous demandons un renforcement de ces contrôles. Nous espérons que la mise en lumière de ces fraudes et tromperies freineront ou mieux encore, stopperont ces agissements.

 

Nous serons attentifs à ce que des sanctions soient prises et donnent un signal fort aux agriculteurs qui, par leur travail, ont augmenté la qualité des vins et de toutes les autres productions agricoles de notre région. La loi qui fait suite aux Etats Généraux de l’Alimentation, n’est toujours pas satisfaisante notamment en matière d’étiquetage et d’indicateurs des coûts de production.

 

Nous vous rappelons que le vin n’est pas le seul à subir quotidiennement ces fraudes. Les fruits, les légumes, la viande sont aussi victimes de tromperie, malgré nos contrôles récurrents. Nous souhaiterions vous associer à notre combat, en ayant le réflexe de prendre 5 minutes, lors de votre passage en supermarché pour bien lire les étiquettes.

Achetez français, de saison et local ! Ce n’est pas plus cher qu’en grande surface et c’est une bonne manière de favoriser l’économie de votre territoire ! Vous avez la chance de vivre dans le département de l’Hérault, qui est l’un des territoires qui compte la plus grande diversité de cultures avec de nombreux signes de qualité, alors n’allez pas chercher ailleurs ce que vous avez proche de chez vous.

 

Les jeunes agriculteurs ont besoin de vous pour vivre,

comme vous avez besoin d’eux pour vous nourrir ! 

 

 


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